À 17 ans, mon père m'a fait un cadeau génial: un voyage à New-York, et il me prêtait la voiture.

Dééééélire... total !

J'étais avec ma meuf (délire encore, ma blonde, dis-je) et on a passé la fin de semaine à NYC. On est arrivé le vendredi à 16 heures à l'intérieur de la ville. On sort du tunnel Lincoln, qui donne sur quelque chose comme la 38e rue, et on est en plein chantier de construction, sur l'heure de pointe.

Aucun de nous deux ne connait la ville. Fait encore plus troublant, le petit rimouskois (moi) n'avait jamais conduit en dehors de sa région; ni à Québec, ni à Montréal n'avais-je roulé !

On débarque donc dans la métropole de l'Amérique et on cherche notre hôtel. Ça nous a pris deux heures avant de trouver l'hôtel et un endroit où laisser notre djane (que de délire, voiture veux-je dire).

On laisse nos bagages dans notre chambre. On est au coin 5e avenue, sur la 12e rue.

Et là, on commence à visiter la ville.

Time Square, Empire State Building, Central Park; wow ! New-York, c'est comme dans les films. C'est grand, c'est haut, c'est impressionnant, et ça a quelque chose de magique. Il y a d'énormes tableaux publicitaire; il y a foule, aussi. Je n'ai jamais vu autant de gens dans la rue.

Mon coup de coeur, c'est Central Park le soir. Il fait aussi clair que de jour. Mais il fait clair bleu.

Je m'explique. La publicité, les boutiques, la lumière artificielle; il y en a partout, et ça éclaire le carré.

Quand on se promène dans la ville, on en oublie sa taille, sa grandeur, sa magnificence, jusqu'à ce qu'on lève les yeux. C'est haut; vertigineux.

Je vous jure qu'en revenant à Montréal, on se croirait dans une bourgade d'une poignée d'habitants. Ils sont où, les gratte-ciels que je voyais quand je suis passé avant d'arriver aux zétats?

Un voyage magique. Un anniversaire génial !

Évidemment, on s'est perdu sur l'aller et sur le retour, tabarnouche.

Paul-Maxime