Dans le Red Light, à 16 ans et à 11h du soir...
--> Tout une aventure!
Savez-vous ce que c'est que d'être en plein Red Light à Amsterdam le soir? Et d'avoir 16 ans en plus? M'a vous dire une affaire: c'est pas mal trippant (surtout pour les gars, on s'entend...)!
Je vous explique la situation. J'ai 16 ans. Encore un peu jeune et un peu naïve. Je suis en voyage avec l'école (deux profs pour 48 kids... malade!). D'ailleurs, nous sommes aussi allés à Vienne, Budapest et Prague, mais ça, c'est pour un autre article!
Donc, nous sommes à Amsterdam, capitale mondiale des fumeurs de pot. Évidemment, pas question d'en avoir. Sinon, c'était un retour assuré par Fedex vers Montréal. Élève modèle que j'étais à l'époque, je suis donc restée sage tout le long du voyage (et j'ai eu du fun quand même!). Nous étions pas mal libres... Les profs nous laissaient souvent des deux ou trois heures seuls pour qu'on découvre la ville.
Un soir, nos profs nous disent vers 10h30 qu'on s'en va visiter le Red Light. Toutes les filles se regardent et ravalent leur salive. Les gars, eux, ben... En tout cas, vous savez qu'à 16 ans les gars ne contrôlent pas encore tous les membres de leur corps... Non, c'est une farce! Disons que les gars étaient plus enthousiastes que les filles.
Il fait noir. On se dirige (en rang deux par deux!) vers la lumière rouge. On porte tous nos sacs à dos sur notre ventre à cause des nombreux pickpockets (conseil de notre prof). On arrive enfin au commencement de la rue. C'est vrai que les lumières sont plutôt rouges et roses. On continue notre progression en rang sur la rue.
Il y a plein de vitrines. Et dans les vitrines: des filles (putes pour les intimes). Elles ne sont pas nues. Elles ne sont pas provocantes. Elles sont simplement en bikini, assises devant un miroir en train de se brosser les cheveux. Ou encore, elles regardent les gens passer (surtout nous... on faisait pas assez touristes à votre goût!!). On voit qu'il y a un lit dans chaque petite pièce. Un bureau, un miroir aussi. La lumière est rouge. Il y a aussi des gars qui magasinent. Et c'est assez drôle!
Puis, on passe devant un cinéma de sexe assez achalandé. Devant, il y a une superbe fontaine en forme de phallus qui éjacule de l'eau. Comme c'est romantique!
Bref, notre visite s'est bien déroulée. J'ai trouvé les prostituées assez respectables. Au moins elles, elles ne se les gèlents pas dehors comme à Montréal....
Le Red Light: je vous le conseille! Mais la modération a bien meilleur goût!
Je vous explique la situation. J'ai 16 ans. Encore un peu jeune et un peu naïve. Je suis en voyage avec l'école (deux profs pour 48 kids... malade!). D'ailleurs, nous sommes aussi allés à Vienne, Budapest et Prague, mais ça, c'est pour un autre article!
Donc, nous sommes à Amsterdam, capitale mondiale des fumeurs de pot. Évidemment, pas question d'en avoir. Sinon, c'était un retour assuré par Fedex vers Montréal. Élève modèle que j'étais à l'époque, je suis donc restée sage tout le long du voyage (et j'ai eu du fun quand même!). Nous étions pas mal libres... Les profs nous laissaient souvent des deux ou trois heures seuls pour qu'on découvre la ville.
Un soir, nos profs nous disent vers 10h30 qu'on s'en va visiter le Red Light. Toutes les filles se regardent et ravalent leur salive. Les gars, eux, ben... En tout cas, vous savez qu'à 16 ans les gars ne contrôlent pas encore tous les membres de leur corps... Non, c'est une farce! Disons que les gars étaient plus enthousiastes que les filles.
Il fait noir. On se dirige (en rang deux par deux!) vers la lumière rouge. On porte tous nos sacs à dos sur notre ventre à cause des nombreux pickpockets (conseil de notre prof). On arrive enfin au commencement de la rue. C'est vrai que les lumières sont plutôt rouges et roses. On continue notre progression en rang sur la rue.
Il y a plein de vitrines. Et dans les vitrines: des filles (putes pour les intimes). Elles ne sont pas nues. Elles ne sont pas provocantes. Elles sont simplement en bikini, assises devant un miroir en train de se brosser les cheveux. Ou encore, elles regardent les gens passer (surtout nous... on faisait pas assez touristes à votre goût!!). On voit qu'il y a un lit dans chaque petite pièce. Un bureau, un miroir aussi. La lumière est rouge. Il y a aussi des gars qui magasinent. Et c'est assez drôle!
Puis, on passe devant un cinéma de sexe assez achalandé. Devant, il y a une superbe fontaine en forme de phallus qui éjacule de l'eau. Comme c'est romantique!
Bref, notre visite s'est bien déroulée. J'ai trouvé les prostituées assez respectables. Au moins elles, elles ne se les gèlents pas dehors comme à Montréal....
Le Red Light: je vous le conseille! Mais la modération a bien meilleur goût!
Ecrit par SuperMaude, le Mardi 29 Novembre 2005, 20:57 dans la rubrique Billboard : vos histoires.
Commentaires :
Wow! Cette chanson était une de mes préférées quand j'étais petite! Et ce n'est pas des farces!! Je me rappelle que mon père avait essayé de me l'expliquer, mais que je n'avais pas très bien compris... En tout cas, c'est assez drôle!!
Phallus fontaine et Mannekenpis
Ton histoire de phallus qui éjacule de l'eau m'a fait penser à une belle scène de télévision: Réal Béland et/ou Patrick Groulx qui font des mauvais coups en Belgique et qui mettent une couche au Mannekenpis, la statue qui représente un nain qui pisse, symboe fort de l'unité belge, à ce qu'il paraît. La plupart des passants rient, mais un des Belges présents dit à Réal/Patrick que c'est très grave et qu'il va appeler la police. Faut savoir que c'est un crime passible d'une grosse amende ou même de prison, alors les gars se mettent à courir en rigolant.
Bien comique, mais quand on pense que Radio-Canada a payé pour envoyer deux gars plus un caméraman en Belgique juste pour écoeurer une couple de vieux Belges en mettant une couche à une statue...
Et pour finir cette pause culture, je te rappelle que même passé 16 ans, les hommes ne contrôlent pas toujours tous les membres de leur anatomie. Le très estimé Georges Brassens est là pour en témoigner:
"Quand je pense à Fernande, ja bande, je bande.
Quand je pense à Félicie, je bande aussi
Quand je pense à Éléonore, mon Dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu, là je ne bande plus
La bandaison papa ça ne se commande pas."
Je pense que ça dit tout.